SECTION II : Actes de Violence Spécifiques

INVENTAIRE DES ACTES DE VIOLENCE SPÉCIFIQUES COMMIS PENDANT LES CONFLITS EN RDC

CHAPITRE I.

ACTES DE VIOLENCE COMMIS CONTRE LES FEMMES ET VIOLENCES SEXUELLES

CHAPITRE II

ACTES DE VIOLENCE COMMIS CONTRE DES ENFANTS

CHAPITRE III.

ACTES DE VIOLENCE LIES A L’EXPLOITATION DES RESSOURCES NATURELLES

525. Dans cette section du rapport, on se propose de dresser l’inventaire des actes de violence spécifiques commis pendant les conflits en RDC, à savoir les actes de violence commis contre des femmes (chap. I), les actes de violence commis contre des enfants (chap. II) et les actes de violence liés à l’exploitation illégale des ressources naturelles (chap.III). Vu que la méthodologie utilisée pour la section I du rapport ne permettrait pas de rendre pleinement justice aux nombreuses victimes de ces actes de violence spécifiques, ni de refléter comme il convient l’ampleur de ces actes de violence commis par tous les groupes armés impliqués dans les différents conflits en RDC, il a été décidé dès le début de consacrer une section entière du rapport à ces thèmes et de s’attarder sur la recherche d’informations et de documents étayant les multiples aspects de ces actes de violence plutôt que sur la confirmation d’actes individuels perpétrés à l’encontre de trop nombreuses victimes. Cette approche a permis de mettre en évidence le caractère récurrent, généralisé et systématique de ce type de violations et d’en faire une brève analyse.

526. Il est en effet important de souligner que les femmes et les enfants ont été les principales victimes des violations les plus sérieuses des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises en majorité à l’encontre de la population civile sur le territoire de la RDC entre 1993 et 2003 et répertoriées dans la section I du présent rapport. Ainsi, les femmes et les enfants ont été les principales victimes des violations du droit à la vie, du droit à l’intégrité physique et du droit à la sécurité. Les déportations forcées, les mises en esclavage, les pillages et destructions de biens et de propriétés les ont également particulièrement touchés. Cette surexposition s’explique par leur vulnérabilité spécifique et aussi par l’importance de leur poids démographique au sein de la population de la RDC959.

527. Finalement, on ne pouvait dresser l’inventaire des violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises sur le territoire de la RDC entre mars 1993 et juin 2003 sans examiner, même brièvement, le rôle qu’a joué l’exploitation des ressources naturelles dans la commission de ces crimes. Dans un nombre important d’événements, la lutte entre les différents groupes armés pour l’accès et le contrôle aux richesses de la RDC a servi de toile de fond aux violations perpétrées à l’encontre des populations civiles.

528. Les deux premiers chapitres seront ainsi l’occasion d’analyser le sort fait aux femmes et aux enfants en RDC entre 1993 et 2003 et de s’intéresser tout particulièrement aux actes de violence spécifiques dont ils ont été victimes. Le troisième chapitre sera consacré au lien entre la commission de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire et l’exploitation des ressources naturelles de la RDC.

CHAPITRE I.

ACTES DE VIOLENCE COMMIS CONTRE LES FEMMES ET VIOLENCES SEXUELLES

CHAPITRE II

ACTES DE VIOLENCE COMMIS CONTRE DES ENFANTS

CHAPITRE III.

ACTES DE VIOLENCE LIES A L’EXPLOITATION DES RESSOURCES NATURELLES

Voir aussi:

SECTION I

INVENTAIRE DES VIOLATIONS LES PLUS GRAVES DES DROITS DE L’HOMME ET DU DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE

SECTION III.

ÉVALUATION DU SYSTEME DE JUSTICE EN RDC

SECTION IV.

OPTIONS DE JUSTICE TRANSITIONNELLE POUR LA RDC