Actes de violence à l’encontre des enfants – Recrutement et utilisation d’enfants entre 1993 et 2003

Section II > CHAPITRE II. Actes de violence commis contre les enfants > B. Cas particulier des enfants associés aux forces et groupes armés (EAFGA) >Recrutement et utilisation d’enfants entre 1993 et 2003

Différentes raisons expliquent que des enfants aient été recrutés à grande échelle au cours des divers conflits en RDC. Certains des facteurs sont intrinsèques aux conflits armés en général et se répètent dans de nombreux conflits mondiaux. Les groupes rebelles justifient ainsi souvent le recrutement d’enfants par la nécessité de renverser le Gouvernement et d’avoir des armées au moins égales en nombre – comme dans le cas de l’AFDL/APR en 1996. De plus, en RDC les groupes armés, qui manquent de formation militaire et de professionnalisme, ne développent en général pas de stratégies militaires complexes. C’est ainsi que de nombreuses batailles ont été remportées du simple fait de la supériorité du nombre. Ainsi, plus un groupe armé pouvait recruter d’enfants, meilleures étaient ses chances de remporter une victoire militaire1254. Les armées et groupes rebelles utilisent aussi des enfants pour leur disponibilité et malléabilité dans un long conflit. Généralement peu ou non payés, ils constituent un facteur de coût très faible, d’autant plus qu’ils sont équipés d’armes bon marché. Leur obéissance et leur conscience limitée du danger sont souvent citées par les commandants pour expliquer leur intérêt à recruter des enfants, comme le démontre la déclaration du colonel Ntambo Mutchaïl de l’AFDL/APR en 1997 après la prise de Lubumbashi:

« Ce sont les meilleurs. À un âge pareil il y a une obéissance totale. Ils ne sont pas distraits. Ils ne connaissent pas encore la vie intime. Ils sont consacrés à quelque chose: à l’Alliance. Ils n’ont pas d’autres idées. Ils ne sont pas dérangés moralement. Eux, ils sont consacrés à l’Alliance »1255.

Dans de nombreux cas, les enfants s’enrôlent de leur propre initiative dans l’armée ou dans un groupe rebelle, soit spontanément ou bien suite à des campagnes de recrutement intenses. Il existe plusieurs facteurs qui expliquent ce qu’on qualifie de « recrutement volontaire»1256. La plupart des enfants y voient la seule alternative pour se protéger ou survivre économiquement. Certains y voient un acte patriotique, la contribution à une cause, d’autres s’engagent pour venger la mort de leurs parents ou sur la base de leur appartenance ethnique. Dans les Kivu et en Ituri en particulier, le recrutement a fréquemment été justifié par la nécessité de défendre une communauté contre les attaques d’une autre. Mais des milliers de garçons et filles ont aussi été recrutés contre leur gré et celui de leur famille. En RDC, des enfants ont été enlevés de force de nuit comme en plein jour, en ville et même à leur domicile et dans les écoles. Les enfants séparés de leurs familles ou bien déplacés ont également été des proies faciles pour les recruteurs1257.

Bien que le phénomène du recrutement d’enfants ait existé avant 1996, il était inconnu du large public comme en témoignent les marques de curiosité et d’étonnement des Zaïrois lors de l’avancée de l’AFDL. Le grand nombre de Kadogo (qui signifie « les petits » en swahili), parmi les troupes qui marchèrent sur Kinshasa en mai 1997 surprit les habitants et les médias du monde entier. Ce qui fut incorrectement décrit comme un phénomène nouveau à l’époque a ensuite été suivi par tous les autres groupes armés en RDC pendant les conflits de 1998 à 2003.

Recrutement et utilisation d’EAFGA avant 1996

Les ex-FAR/Interahamwe auraient recruté des enfants dans les camps de réfugiés rwandais dans l’est du Zaïre et en Tanzanie entre 1994 et 19961258. Ils ont utilisé des méthodes de recrutement actif, telles que le porte-à-porte, mais ont également enlevé des enfants par la force. Les enfants interrogés par l’organisation Save the Children ont tous indiqué n’avoir pas eu le choix, même lorsqu’ils ont expressément refusé d’être recrutés1259. En 1995, les enquêteurs de Human Rights Watch ont constaté que dans au moins deux camps, celui de Panzi et du lac Vert, les ex-FAR utilisaient des EAFGA 1260.

Recrutement et utilisation d’EAFGA pendant la première guerre

Comme mentionné précédemment, le recrutement et l’utilisation d’EAFGA au Zaïre a augmenté de façon spectaculaire en 1996, lorsque l’AFDL/APR a commencé ses attaques dans les Kivu. Au cours de l’année 1996, plusieurs milliers d’enfants auraient été recrutés au Sud-Kivu par l’AFDL/APR, notamment sur l’île d’Idjwi, à Uvira et dans les hauts plateaux. Certains ont reçu une formation militaire à Bukavu1261. À Bukavu, la plupart des enfants ont été recrutés au niveau de l’avenue Maniema où se situait le quartier général de l’AFDL. Les recrues suivaient une formation militaire initiale à Kidoti, dans le territoire d’Uvira avant d’être envoyées au front1262.

Fin 1996, l’AFDL/APR a aussi procédé au recrutement de nombreux enfants au Nord-Kivu, notamment dans les territoires de Rutshuru et de Masisi. Les militaires de l’AFDL/APR effectuaient ces recrutements en se rendant directement dans les écoles. Dans certains cas, les recruteurs promettaient aux enfants de leur donner de la nourriture ou de l’argent. Dans d’autres cas, les enfants furent enrôlés de force. Certaines des recrues étaient âgées de dix ans à peine. Une fois enrôlées, les victimes ne pouvaient plus quitter l’AFDL/APR. La plupart des recrues de la région ont reçu une formation militaire minimale dans le camp de Matebe dans les environs de Rutshuru-centre1263. Tout au long de son avancée vers Kinshasa, l’AFDL/APR a recruté systématiquement des EAFGA pour augmenter ses effectifs. Après le renversement du régime Mobutu, ces enfants ont été pour la plupart intégrés dans la nouvelle armée gouvernementale, les FAC, ou dans l’ANC/APR avec le début de la deuxième guerre en 1998.

Au cours de la première guerre, les Mayi-Mayi, notamment du Nord-Kivu, auraient aussi procédé au recrutement forcé et volontaire de nombreux mineurs, filles et garçons, dont beaucoup n’avaient pas plus de onze ans1264.

Recrutement et utilisation d’EAFGA pendant la deuxième guerre

La deuxième guerre a été marquée par de nombreux conflits opposant les forces gouvernementales, une multitude de groupes rebelles et des armées étrangères dans un pays divisé en deux. En 2003, 12 parties au conflit1265 ont été citées dans le rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés, pour avoir recruté et utilisé des EAFGA 1266. Les FAC/FARDC ont été citées dans chaque rapport depuis 20021267.

Forces armées congolaises (FAC)

Non seulement le Gouvernement a intégré la plupart des Kadogo qui avaient combattu au sein de l’AFDL/APR dans la nouvelle armée gouvernementale, mais avec le début de la deuxième guerre, le recrutement actif des enfants reprit. Un communiqué officiel diffusé sur la radio nationale le 7 août 1998 invitait les enfants et les jeunes entre 12 et 20 ans à s’enrôler dans les forces armées suite au déclenchement de la deuxième guerre. En plus de Kinshasa, des recrutements auraient eu lieu à l’aéroport de Mbuji-Mayi dans le Kasaï occidental ainsi que dans le Katanga1268. Malgré le décret présidentiel de juin 2000 sur la démobilisation des enfants et des annonces faites par Joseph Kabila en juin 2001, les recrutements d’enfants se sont poursuivis de manière ininterrompue. En 2003 l’Organisation des Nations Unies estimait que 10% des FAC étaient composées d’EAFGA et le Ministre des droits humains reconnaissait qu’il y avait 3 000 EAFGA attendant d’être démobilisés au sein des FAC1269.

Rassemblement congolais pour la démocratie et forces de défense locales liées au RCD

L’armée du RCD (et plus tard du RCD-G), l’ANC soutenue par l’APR, a été parmi les groupes ayant le plus grand nombre d’EAFGA dans ses rangs. L’ANC a utilisé un large éventail de méthodes pour le recrutement des enfants, certaines privilégiant le recrutement sur la base du volontariat et d’autres se traduisant par des recrutements forcés. De nombreux enlèvements d’enfants ont ainsi eu lieu de nuit comme de jour, à leurs domiciles, dans les écoles et les marchés1270.

Après le déclenchement de la deuxième guerre en août 1998, les militaires de l’ANC/APR auraient recruté de nombreux mineurs du Sud-Kivu dans leurs rangs ainsi qu’une centaine d’enfants qui avaient été précédemment démobilisés par l’UNICEF. Au départ, le recrutement des enfants dans l’ANC s’est déroulé sur la base du volontariat dans le cadre d’une campagne de sensibilisation menée en direction des parents. Devant le peu de succès de cette campagne, les militaires de l’ANC ont procédé de manière systématique à des recrutements forcés. De nombreux enfants ont ainsi été enlevés à la sortie des écoles ou sur les marchés. Les recrues ont été contraintes de suivre une formation militaire en RDC ou au Rwanda, sous les ordres de militaires de l’APR. En 2002, il y avait encore plus d’un millier de mineurs dans les rangs de l’ANC/APR. En dépit des dénégations officielles, les recrutements forcés d’enfants se sont poursuivis au moins jusqu’en juin 20031271.

En plus de ses principales forces, le RCD-Goma avait sous ses ordres une autre force paramilitaire appelée les Forces de défense locale (FDL) qui revendiquait 10 000 membres, opérant sur le modèle de forces existantes depuis plusieurs années au Rwanda et en Ouganda. Les FDL étaient composés de nombreux EAFGA qui recevaient une formation militaire rudimentaire et qui étaient rarement payés1272.

Mouvement national de libération du Congo (MLC)

L’armée du MLC, l’ALC, qui bénéficiait de l’appui de l’armée ougandaise, l’UPDF, aurait également recruté des enfants, essentiellement à Mbandaka dans la province de l’Équateur. En 2001, le MLC aurait reconnu avoir 1 800 EAFGA dans ses rangs1273. Les enfants soldats ont été impliqués dans des offensives de l’ALC au cours desquelles des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire ont été commises. Ce fut notamment le cas lors des attaques menées dans le cadre de l’opération « Effacer le tableau »1274.

Rassemblement congolais pour la démocratie–Kisangani/Mouvement de libération (RCD-K/ML)

D’après la MONUC, un nombre considérable d’enfants ont été recrutés volontairement et de force par l’APC, la branche militaire du RCD-K/ML. Les enfants enlevés étaient parfois déportés en Ouganda pour y suivre une formation militaire1275.

Groupes Mayi-Mayi

En 2002, plusieurs organisations estimaient que la moitié des membres des forces Mayi-Mayi étaient des enfants, dont certains âgés d’à peine huit ans1276. Les différents groupes Mayi -Mayi auraient en effet enlevé et recruté des enfants, en particulier dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, en Ituri, au Maniema et au Katanga1277. Entre 2001 et 2003, ceux qui opéraient dans le territoire de Malemba Nkulu au Katanga auraient enlevé et recruté plusieurs dizaines d’EAFGA. La plupart de ces EAFGA ont été utilisés pour porter les biens pillés, transporter les munitions, préparer la cuisine et comme esclaves sexuels. Certains d’entre eux ont reçu des armes à feu et ont servi comme sentinelles tandis que d’autres ont participé aux hostilités contre l’ANC/APR puis contre les FAC1278. D’autres groupes Mayi-Mayi ont aussi utilisé des EAFGA comme notamment le groupe de Gédéon Kyungu Mutanga qui, lorsqu’il s’est rendu à la MONUC, était accompagné de nombreux EAFGA1279.

Allied Democratic Forces-National Army for the Liberation of Uganda (ADF/NALU)

L’utilisation d’EAFGA par L’ADF/NALU était une pratique généralisée. En 2000, par exemple, au nord de la ville de Beni et à Bulongo, une cité située au pied des Ruwenzori (Nord-Kivu), l’ADF/NALU aurait enlevé et réduit en esclavage des centaines de civils et pratiqué sur une grande échelle le recrutement forcé d’EAFGA. Les personnes enlevées, dont des enfants, ont été forcées de porter les biens pillés sur une longue distance. L’ADF/NALU a obligé les hommes et les enfants mâles à suivre une formation militaire afin de combattre dans leurs rangs1280.

Ex-Forces armées rwandaises (ex-FAR) et Interahamwe, ALiR et FDLR

Lors de leurs attaques sur les populations civiles, les ex-Forces armées rwandaises (ex-FAR) et Interahamwe, les membres de l’ALiR et des FDLR auraient enlevé un grand nombre d’enfants et auraient aussi intégré leurs propres enfants dans leurs rangs1281.

Milices de l’Ituri (UPC, FNI, FRPI, FAPC et PUSIC)

Entre 2001 et 2003, tous les groupes armés de l’Ituri (l’UPC, le FNI, le FRPI, FAPC et le PUSIC) auraient procédé au recrutement de milliers d’enfants sur une base communautaire. Les milliers d’enfants hema recrutés par l’UPC auraient suivi une formation militaire dans les camps de Mandro, de Katoto et de Bule. Au cours de cette formation, ils auraient souvent été torturés et victimes d’actes inhumains et dégradants. En 2000, au moins 163 de ces enfants auraient été envoyés en Ouganda suivre une formation militaire dans le camp de l’UPDF à Kyankwanzi. Entre 2002 et 2003, certains enfants associés à l’UPC auraient été enlevés et conduits au Rwanda pour y suivre une formation militaire au sein des camps de l’APR. Un nombre indéterminé d’enfants lendu auraient été emmenés dans des camps d’entraînement militaire dans le Nord-Kivu. Les autres communautés ont été affectées par ce phénomène, notamment les Alur essentiellement dans le territoire de Mahagi1282. Thomas Lubanga (UPC), Bosco Ntaganda (UPC) Germain Katanga (FRPI) et Mathieu Ngudjolo Chui (FNI) sont d’ailleurs accusés par la CPI d’avoir fait participer des enfants aux hostilités en Ituri. Les Forces armées populaires congolaises (FAPC) ont également recruté un nombre inconnu de mineurs, en particulier en 20031283.

Autres groupes armés

Les forces de Masunzu, le RCD-N et le Mudundu-401284 ont aussi été cités dans le rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés1285 pour avoir recruté et utilisé des enfants soldats. Tous les groupes politiques burundais ainsi que les Forces armées burundaises (FAB) ont recruté et utilisé des enfants soldats1286.

1253 Cette partie ne prétend pas être exhaustive, le fait que certains groupes armés ne sont pas mentionnés n’implique nullement qu’ils n’aient pas recruté et utilisé des enfants soldats.
1254 AI, « Enfants en guerre », 2003.
1255 « Zaïre : le fleuve de sang », documentaire français, La marche du siècle, juin 1997; Jean-Marie Cavada, troisième reportage, « Premiers jours au nouveau Congo »; Jean-Francois Gringoire et Lionel de Coninck « À minute 01:21, le colonel Ntambo Mutchaïl de l’AFDL s’exprime devant la caméra au sujet des Kadogo ».
1256 Étude critique des progrès accomplis et des obstacles soulevés quant à l’amélioration de la protection accordée aux enfants touchés par la guerre (A/55/749).
1257 HRW, « Recrues malgré elles : des enfants et des adultes sont recrutés de force pour des activités militaires au Nord-Kivu », mai 2001; AI, « Enfants en guerre », 2003.
1258 ICG, « Rwandan Hutu Rebels in the Congo: A New Approach to Disarmament and Reintegration »,
2003.
1259 Save the Children, « Crossing the Border », juillet 2004.
1260 HRW, « Rearming with Impunity: International Support for the Perpetrators of the Rwandan Genocide », mai 1995.
1261 Document confidentiel remis à l’Équipe Mapping par l’ONG locale MESEP, Sud-Kivu, mars 2009.
1262 Entretiens avec l’Équipe Mapping, Sud-Kivu, mars 2009.
1263 Entretiens avec l’Équipe Mapping, Nord-Kivu, mars et avril 2009.
1264 Entretiens avec l’Équipe Mapping, Nord-Kivu, février 2009.
1265 Les Forces armées congolaises (FAC), le Rassemblement congolais pour la démocratie–Goma (RCD-G), le Mouvement national de libération du Congo (MLC),le Rassemblement congolais pour la démocratie–Kisangani/Mouvement de libération (RCD-K/ML), le Rassemblement congolais pour la démocratie–National (RCD-N), les Milices hema (UPC et PUSIC), les Milices lendu/ngiti (FNI et FPRI), les Forces armées populaires congolaises (FAPC), les Mayi-Mayi, les Mudundu 40, les Forces de Masunzu et les ex-Forces armées rwandaises (ex-FAR) et Interahamwe.
1266 Rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés (A/58/546–S/2003/1053 et Corr. 1 et 2).
1267 Rapports du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés : S/2002/1299, A/58/546-S/2003/1053 et Corr. 1 et 2, A/59/695-S/2005/72, A/61/529-S/2006/826 et Corr.1, A/62/609-S/2007/757et A/63/785-S/2009/158 et Corr.1.
1268 HRW, « Casualties of War », février 1999.
1269 AI, « Enfants en guerre », 2003.
1270 Rapport complémentaire du Représentant spécial du Secrétaire général chargé d’étudier l’impact des conflits armés sur les enfants (E/CN.4/2000/71),; Cinquième rapport du Secrétaire général sur la MONUC (S/2000/1156); HRW, « Recrues malgré elles : des enfants et des adultes sont recrutés de force pour des activités militaires au Nord-Kivu », mai 2001.
1271 Entretiens avec l’Équipe Mapping, Sud-Kivu, février, mars 2009; HRW, « Casualties of War », 1999; Child Soldiers, « CRC Country Briefs », 2004; Coalition to Stop the Use of Child Soldiers, « Child Soldiers Global Report 2001 – DRC » 2001.
1272 AI, « Enfants en guerre », 2003.
1273 Ibid.
1274 Minority Rights Group International, « Effacer le tableau: Rapport de la Mission internationale de recherche sur les crimes commis en violation du droit international contre les Pygmées bambuti dans l’est de la RDC », 2004.
1275 Entretiens avec l’Équipe Mapping, province Orientale, janvier–février 2000. À la fin de l’année 2000, quelque 165 enfants congolais ont été enlevés dans les localités de Bunia, Beni et Butembo puis déportés en Ouganda. Cinquième rapport du Secrétaire général sur la MONUC (S/2000/1156); Rapport du Représentant spécial du Secrétaire général chargé d’étudier l’impact des conflits armés sur les enfants (A/56/453).
1276 Coalition to Stop the Use of Child Soldiers, « Child Soldiers Global Report 2004 – DRC, 2004 »; Watch List, « The Impact of Armed Conflict on Children in the DRC », 2003.
1277 Entretiens avec l’Équipe Mapping, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Katanga, Maniema, 2008 et 2009; AI, « Enfants en guerre », 2003.
1278Entretiens avec l’Équipe Mapping, Katanga, décembre 2008.
1279 Gédéon a été condamné notamment pour les crimes contre l’humanité, y compris le recrutement d’enfants soldats, le 5 mars 2009.
1280Entretiens avec l’Équipe Mapping, Nord-Kivu, février 2009.
1281 Entretiens avec l’Équipe Mapping, Sud-Kivu, mars et avril 2009; document confidentiel remis à l’Équipe du Sud-Kivu par l’ONG MESEP, mars 2009.
1282 Entretiens avec l’Équipe Mapping, province Orientale, avril et mai 2009; documents confidentiels remis à l’Équipe Mapping au Sud- Kivu; MONUC, Rapport spécial sur les événements d’Ituri (S/2004/573); BBC News, « UN finds Congo Child Soldiers », 21 février 2001; BBC News, « DR Congo Awash with Child Soldiers », 17 février 2003.
1283 MONUC, Rapport spécial sur les événements d’Ituri (S/2004/573).
1284 Le chef de cette milice, Jean-Pierre Biyoyo, a été condamné en mars 2006 par un tribunal militaire, notamment pour arrestation arbitraire et détention illégale d’enfants au Sud-Kivu en avril 2004. Rapport d’étape du Groupe d’experts sur la RDC (S/2009/253).
1285 Rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés (A/58/546–S/2003/1053 et Corr. 1 et 2).
1286 Document confidentiel remis à l’Équipe du Sud-Kivu par l’ONG MESEP, mars 2009; AI, « Enfants en guerre », 2003.

Voir aussi